Des solutions adaptées aux géographies locales
Alors que l’Europe harmonise, d’autres régions expérimentent des variantes de Free Flow Tolling plus radicales. À Santiago du Chili, l’autoroute urbaine Costanera Norte facture au kilomètre depuis 2019, mais ajoute un coefficient de congestion mis à jour toutes les dix minutes. Bangalore, en Inde, a converti trois artères périphériques en MLFF en à peine 14 mois grâce à des caméras ANPR low‑cost calibrées pour les plaques à deux lignes.
Zoom sur Dubaï : Salik 2.0
Le nouveau système utilise des balises RFID passives et un algorithme prédictif pour facturer d’avance les pics prévisibles (fête nationale, grands salons). Résultat : 22 % de trafic en moins aux abords du World Trade Center selon l’autorité RTA.

Economic models
Contrairement à l’Europe, les opérateurs peuvent être majoritairement privés et fixer librement un dynamic pricing. Au Chili, le tarif horaire de pointe a atteint 0,38 €/km en mars 2025, contre 0,09 €/km de nuit.
Ce que peut en retenir l’Europe
- L’importance d’un cadre contractuel flexible : cycle de concession plus court, KPI adaptables.
- La transparence en temps réel : un tableau de bord public affichant trafic et prix minute par minute.
- L’intégration du ticket congestion dans le covoiturage, afin de répartir le coût et de renforcer l’acceptabilité sociale.
Les pays émergents prouvent qu’un free flow volontariste peut fonctionner, à condition d’un équilibre entre technologie accessible, réglementation agile et communication permanente.